L’exploration vers la porte étroite

« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. » 

                              —— Evangile selon Matthieu

Je ne me souviens pas quand j’ai connu Gide, comme on ne sait pas quand on a commencé à lire Hugo. Mais franchement, je n’ai lu aucun livre de Gide avant, donc j’essaie d’éffacer lo honte aujourd’hui. Un devoir de traduction d’un extrait de la porte étroite est devenu une occasion pour moi de lire ce livre tout d’abord.

Les deux personnages principaux dans ce livre sont deux amoureuxs très passionnés l’un avec l’autre, Alisa et Jérome. Leur amour est pur, passionné et aussi fidèle. A mes yeux, ils sont nés d’être ensemble, leur relation est la plus naturelle et la plus simple dans ce monde, mais au contraire à ce que j’ai pensé, leur amour est devenu deplus en plus compliqué avec l’âge. Je n’ai pu comprendre pourquoi justement comme je n’ai pu comprendre le titre de ce roman, la porte étroite au début.

Pour mieux comprendre cette histoire triste, j’ai fait un peu de recherche à propos de la porte étroite dans l’évangile : pour entrer au paradis, on est obligé d’abandonner beaucoup de choses puisque la porte qui mène au paradis est très étroite, avec ces choses-là, on n’a pas de possibilité pour y entrer.

Connaissant l’histoire de la porte étroite selon Christ, je comprends mieux les comportements d’Alisa, pour aller chez Dieu, elle freine douloureusement son amour pour Jérome. C’est un géant arrachement pour elle, mais en tant qu’une protestante, elle n’a pas d’autre choix. Peut-être pour elle, c’est un sacrifice obligatoire pour atteindre la porte du Dieu. J’apprécie beaucoup le courage d’Alisa, mais pour moi, c’est quand même difficile de comprendre ses comportements, la puissance d’une religion peut être si grande ! Cela m’a extrêmement étonnée ! Je pense que le but de Gide d’écrire ce roman est bien là : la religion impose une énorme contrainte à la mentalité humaine, pour réveiller le publique, Gide a rédigé cette histoire.

Après avoir lu ce roman, j’imagine souvent : si Jérome a assez de courage pour se découvrir à Alisa, pour la faire rester, peut-être Alisa va se réveiller et jouir son amour. Si Alisa peut surmonter la contrainte du Dieu, elle peut vivre librement avec son aimé ! Mais... le roman a son sens réaliste, pour ce sens, j’accepte d’abandonner le happy-endding ! Peut-être, c’est aussi un genre d’abandon de Gide pour atteindre le paradis de la vérité !